Accompagnement clinique
Cette phrase illustre bien le postulat principal auquel je me réfère : l’enfant est unique et ses parents à priori s’adaptent au mieux à ses besoins. Dans ma pratique, je reçois toujours dans un premier temps l’enfant et ses parents. Les parents exposent les difficultés qu’ils rencontrent et l’enfant joue à nos côtés. Il entend et écoute ce qui se dit même s’il ne le montre pas. L’entretien avec l’enfant a lieu dans un deuxième temps souvent autour de jeux, lectures, dessins. Ces outils permettent à l’enfant de mettre en scène ce qu’il ne peut ou ne sait pas dire. C’est à travers ces modes d’expressions qu’un travail peut commencer avec/entre l’enfant et ses parents en n’oubliant jamais que :
« Pour tirer le meilleur des parents, nous devons leur laisser l’entière responsabilité de ce qui les regarde vraiment, l’éducation de leurs propres enfants. » (D.W. Winicott)
En tant que psychologue, je suis simplement là pour :
- offrir des pistes de réflexions,
- aménager des espaces de parole parent-enfant,
- aider à repenser ensemble un quotidien qui s’est souvent cristallisé dans un certain nombre d’habitudes.
Suivi neuropsychologique
Par ailleurs, depuis, quelques années maintenant, l’école est de plus en plus attentive aux difficultés d’apprentissage des enfants. Un enfant qui présente un retard d’acquisition de différentes notions fait souvent l’objet d’une consultation voire d’un bilan avec un(e) psychologue scolaire. Ce bilan n’a pas pour objectif de stigmatiser l’enfant dans sa difficulté mais au contraire de pouvoir donner des pistes d’aménagement aux enseignants afin de rendre accessibles un certain nombres d’apprentissages aux enfants en difficulté.
Par exemple, un enfant dyspraxique va éprouver des difficultés d’organisation sur une page. Un accompagnement des enseignants peut être avantageux pour l’enfant afin de donner des pistes d’organisation et de présentation des exercices. L’objectif étant que l’enfant puisse mettre en avant ce qu’il sait faire sans être contraint par des difficultés environnementales sur sa feuille.
De même, il n’est pas toujours aisé pour les parents de comprendre les conséquences des troubles de leurs enfants. Parfois spectateurs de comportements qu’ils ne comprennent pas, les parents peuvent se sentir démunis. Mon rôle est alors de mettre du sens sur ces comportements à la lumière de mes connaissances sur la problématique de leur enfant. Comprendre qu’un enfant présentant des troubles de l’attention ne fait pas exprès d’être distrait en classe ou dans la vie de tout les jours, de « sauter partout »… n’est pas toujours facile et parfois vite oublié lorsque l’on vit avec un tel enfant au quotidien. Je peux être là pour accompagner les parents dans le développement de leur enfant. Pour paraphraser Dolto, je pourrais dire « On ne naît pas [parent], on le devient » et je suis là pour accompagner les parents d’enfants en difficultés dans l’acceptation de celle-ci.
Par ailleurs, je peux réaliser à la demande des bilans neuropsychologiques pour les enfants (WPPSI, WISC, NEPSY…) permettant de spécifier l’origine des difficultés rencontrées. Je propose également sur cette base d’effectuer avec les enfants des séances de remédiation visant à « apprendre à apprendre », à savoir réfléchir avant d’agir afin de contrôler son impulsivité, à planifier ses actions…
Le bilan neuropsychologique
Je reçois souvent au cabinet des demandes pour des bilans toutefois les questions qui me sont posées laissent sous-entendre une méconnaissance de ce qu’est un bilan neuropsychologique.
Pour être claire dès le départ, définissons en premier lieu ce que ce n’est pas : le bilan neuropsychologique n’est pas seulement un test de QI indiquant une performance moyenne à travers des scores généraux.
En revanche le bilan neuropsychologique est une évaluation qui se veut la plus exhaustive possible des fonctions cognitives (mémoire, attention, fonctions exécutives, langage, planification, praxies). Pour répondre à cet objectif, une batterie générale de type WISC, NEPSY ou KABC (à noter qu’en règle générale seules les échelles de Weschler sont habituellement reconnues par l’éducation nationale et la MDPH) sera proposée afin de donner des indications générales sur le fonctionnement global de l’individu. Ce test d’intelligence se doit d’être agrémenté d’autres tâches issues d’autres batteries afin d’affiner, de préciser les hypothèses diagnostiques issues de la batterie générale.
À l’issue de cette passation d’une durée pouvant varier de 2 à 4h (voire plus), une analyse est réalisée et un bilan rédigé. Ce bilan a pour but la mise en mots des points forts et des points faibles de la personne testée, une analyse précise et qualitative des performances de l’individu (le seul score à un test ne dit pas pourquoi ni comment l’individu répond à cet outil).
L’objectif d’un bilan neuropsychologique sera au final de proposer un certain nombre de préconisations en vue :
(a) d’affiner les conclusions du bilan auprès d’autres professionnels si besoin (psychomotricien(ne), orthophoniste…) ;
(b) d’améliorer les conditions de vie de l’individu en proposant un certain nombre d’aménagements à mettre en place dans la vie quotidienne (l’école étant bien évidemment un aspect important de la vie quotidienne d’un enfant).
Comment se déroule un bilan ?
Tout part de la plainte d’un sujet : « à l’école c’est compliqué », « je ne comprends pas les énoncés », « il est très lent pour s’habiller, écrire… », « je prends tout mal, tout m’atteint, je suis à fleur de peau et je n’ai pas d’amis… ».
Le professionnel entend ces mots qui raisonnent en lui comme autant d’hypothèses diagnostiques. Son rôle sera alors de construire son bilan (choix des tests) afin de valider ou invalider les hypothèses envisagées. La difficulté de la construction d’un bilan réside dans la proposition d’épreuves les plus pertinentes possibles en n’oubliant pas de tester les différentes modalités d’une même fonction : il est possible de mémoriser correctement une liste de mots mais d’être en difficulté dans un exercice de mémorisation plus spatial, ou encore, il est possible de maintenir son attention sur une tâche orale mais pas visuelle ou inversement.
L’intérêt de la phase de rédaction du bilan est justement de mettre en perspective les différents éléments obtenus dans les différentes batteries comme autant d’indices permettant de vérifier si une difficulté observée dans un domaine particulier est ou non généralisable aux autres modalités.
Enfin, il me semble fondamental d’exiger du professionnel réalisant le bilan, une remise en main propre de ce document. En effet, le vocabulaire employé n’est pas toujours accessible ou compréhensible par des parents. De même, comprendre les nombres évoqués dans le bilan demande un temps d’explications. Il est donc, à mon sens, important que les parents puissent repartir avec un document qu’ils comprennent et qui puisse leur permettre de mieux comprendre le fonctionnement de leur enfant, de mettre du sens à certains comportements observés au quotidien.
En conclusion, faire pratiquer un bilan neuropsychologique par un neuropsychologue n’a pas seulement pour objectif d’obtenir un score d’intelligence générale mais d’aboutir à une analyse plus précise et qualitative du fonctionnement cognitif d’un individu (mémoire, attention…) dans différentes situations, contextes.
Tarifs
Quelle que soit la nature du rendez-vous j’applique un tarif unique de 55€/h. Plus précisément :
Les suivis thérapeutiques : les séances que j’assure durent environ 1h et sont facturées 55€. Elles comprennent un temps avec les parents et un temps avec l’enfant. Elles ont lieu au sein de mon cabinet (Espace Santé La Bastide Blanche, 6 rue John Maynard Keynes, 13013 Marseille). Accessible en transport en commun (Bus 11 – arrêt Langevin Keynes) comme en voiture (parking), je me trouve entre les quartiers de Saint-Mitre et Château-Gombert, à proximité de la Rose et Saint-Jérôme et de la sortie d’autoroute (sortie Technopôle de Château-Gombert).
Les bilans neuropsychologiques sont effectués en 4 temps dont 3 en votre présence pour un forfait complet de 495€ payable en plusieurs fois comprenant :
- une séance de rencontre (prévoir 1h) qui permet de récolter les éléments de vie de l’enfant, de préciser sa plainte, d’observer le contenu de son cartable, de prendre connaissance d’éventuels bilans effectués auprès d’autres professionnels ; mais aussi, simplement de faire connaissance afin de limiter la part de stress lors de la passation,
- une à deux séance(s) de bilan (compter environ 2h/séance), le nombre de séances est fonction des capacités de l’enfant à rester concentré,
- un temps de rédaction et d’analyses statistiques des données obtenues complété par une mise en relation avec les éventuels professionnels gravitant autour de l’enfant (durée entre 4h et 6h). Le document final d’environ une dizaine de pages contient les résultats aux différents tests, leur analyse, une conclusion et éventuellement des préconisations lorsque cela est possible,
- une séance de restitution du compte rendu et d’entretien avec les parents (prévoir 1h)
A partir de novembre 2021, des consultations orientées vers un dépistage de l’autisme seront proposées en lien avec la PCO et assurées principalement par ma collaboratrice Jordane MANOUVRIER. Des bilans autisme pourront également être réalisés.
A noter : les frais engagés lors d’une consultation avec un psychologue ne font pas l’objet d’une prise en charge par la sécurité sociale mais certaines mutuelles peuvent vous les rembourser sur facture (tout ou partie du montant) à raison d’un certain nombre de consultations par an et par personne.